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CHINESE LABOUR CORPS

À l’automne 1916, le commandement britannique accepte la proposition des autorités chinoises d’envoyer des ouvriers pour compenser les lourdes pertes subies dans la Somme et un manque de main-d’œuvre. Un premier contingent de 1 000 travailleurs arrive en avril 1917. Chaque ouvrier signe un contrat de travail de trois ans et rejoint le Chinese Labour Corps, soumis à la loi martiale. Ces coolies, surnom de ces travailleurs, réalisent des travaux de construction, aménagent des routes, creusent des tranchées et nettoient les champs de bataille. 2 000 ouvriers chinois sur les 95 000 présents entre 1917 et 1920, reposent dans les cimetières militaires du nord de l’Europe, tel que celui d’Ayette près d’Arras.

 

​In the autumn of 1916, the British High Command accepted the offer made by the Chinese authorities to send labourers to help mitigate the heavy losses suffered at the Somme and a shortage of manpower. An initial contingent of 1,000 labourers arrived in April 1917. Each worker signed a three-year employment contract and joined the Chinese Labour Corps, which was subject to martial law. These coolies, as they were nicknamed, carried out construction work, built roads, dug out trenches and cleared the battlefields. Of the 95,000 present between 1917 and 1920, 2,000 Chinese labourers are laid to rest in the military cemeteries of Northern Europe, one being the Ayette Indian and Chinese Cemetery near Arras.

© Fonds documentaire Alain Jacques

Joncque gravée sur un tronc d’arbre à Bouvigny (près d’Arras), trace particulièrement fugace du passage de milliers de travailleurs chinois enrôlés dans le Chinese Labour Corps britannique lors de la Grande Guerre.

 

A Chinese junk engraved on a tree inside the Chinese worker’s camp of Bouvigny, near Arras. A particularly fleeting trace of the presence of thousands of Chinese labourers who were enlisted into the British Chinese Labour Corps during the Great War.

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