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Lieutenant-Colonel THAIN WENDELL MacDOWELL

38th Battalion (Ottawa)

Née à Lachute (Canada) le 16 septembre 1890

Mort à Nassau (Bahamas) le 28 mars 1960

© Elliot & Fry (Photographer) - University of Toronto Archives

 

Natif du Québec, cet officier canadien a 27 ans lorsqu’il participe à la Bataille d’Arras. Sa réputation de fin stratège, gagnée dans la Somme en 1916, ne faillira pas pendant l’assaut de la crête de Vimy par les divisions canadiennes le 9 avril 1917. Alors que MacDowell se retrouve isolé avec deux de ses hommes pendant l’attaque il décide d’entrer dans un tunnel. Là, 77 gardes prussiens lui font face. Il leurre l’ennemi en feignant de commander une force bien supérieure en attente en surface et leur intime l’ordre de se rendre par petits groupes. Son stratagème fonctionne et lui vaut la distinction suprême de l’armée britannique, la Victoria Cross.

A native of Quebec, this Canadian officer was 27 years old when he took part in the Battle of Arras. His reputation as a shrewd strategist, gained at the Somme in 1916, stood him in good stead during the attack on Vimy Ridge by the Canadian divisions on 9th April 1917. When MacDowell found himself cut off with two of his men during the attack, he decided to enter a tunnel. There, they came face to face with no fewer than 77 Prussian Guards. He deceived the enemy by pretending to command a much bigger force waiting above ground, and gave them the order to surrender in small groups. His ploy worked and earned him the British Army's ultimate distinction, the Victoria Cross.

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VIMY

 

Depuis  octobre 1914, la crête de Vimy qui culmine à 145 mètres, est aux mains des Allemands. En raison de son importance stratégique, elle a été massivement fortifiée, avec des lignes de tranchées ponctuées d’abris bétonnés. De la fin 1914 à la fin 1916, toutes les tentatives alliées pour s’emparer de ce verrou ont échoué.

 

Lors de la Bataille d'Arras, les quatre divisions canadiennes, réunies pour la première fois en un corps d’armée, ont pour mission la prise de la crête. Les préparatifs sont caractérisés par leur extrême minutie et par l’importance accordée à la logistique de l’offensive. Un effort considérable est aussi réalisé pour creuser et aménager un vaste réseau de 12 tunnels à plus de 10 mètres sous terre. Ils doivent permettre un accès protégé des troupes d’assaut à la première ligne et le contact rapide vers l’arrière pour le rapatriement des blessés, le ravitaillement et les renforts. Éclairés, équipés pour certains de chemins de fer à voie étroite et de canalisations d’eau, ces tunnels sont aussi aménagés pour entreposer des stocks de nourriture et de munitions.

 

À 5h30, le 9 avril 1917, l’infanterie canadienne part à l’assaut, précédée d’un barrage d’artillerie, parfaitement chronométré, qui avance devant les fantassins et les chars. En 30 minutes, les Canadiens se rendent maîtres d’une partie de la première ligne allemande, puis de segments de la seconde après seulement une heure de combat. Deux jours plus tard, toute la crête est sous contrôle. Les Canadiens ont capturé 3 400 prisonniers allemands en trois jours. La capture de la crête de Vimy a un coût humain élevé : on dénombre 10 602 victimes canadiennes, dont 3 598 tués. Cette victoire demeure une page majeure dans l’histoire de la nation canadienne.

From October 1914, Vimy Ridge, reaching 145 metres at its highest point, had been in the hands of the Germans. Because of its strategic value, it was massively fortified with lines of trenches dotted with concrete shelters. From late 1914 to late 1916, every Allied attempt at seizing this obstacle failed.

 

During the Battle of Arras, the mission to take the ridge was assigned to the four Canadian divisions, in action as a single army corps for the first time. Preparations were extremely meticulous and importance was attached to the logistics for the offensive. Considerable effort was also devoted to excavating and developing a vast network of 12 tunnels 10 metres underground. Their role was to offer the attack troops protected access to the front line and also a rapid route for evacuating the wounded rearward and bringing up supplies and reinforcements. These tunnels had electric lighting and some of them were equipped with narrow gauge rail lines and water pipes. They were also fitted out to hold stocks of foodstuffs and munitions.

 

At 05:30 hours on 9th April 1917, the Canadian infantry moved into the attack, preceded by a perfectly timed artillery barrage which rolled forward ahead of the infantrymen and tanks. In 30 minutes, the Canadians had seized part of the German first line, followed by sections of the second line after just one hour of fighting. Two days later, the entire ridge was under their control. The Canadians captured 3,400 German prisoners in three days. The capture of Vimy Ridge came at a high human cost: losses stood at 10,602, 3,598 of them killed in action. This victory is recognised as a key chapter in the history of the Canadian nation.

© Nicolat Belot - Fotolia

 

Un mémorial, inauguré en 1936, se dresse sur le sommet de la crête, dans un terrain concédé au Canada. Walter Seymour Allward mit onze ans à réaliser ce mémorial, qui rend hommage aux 66 655 Canadiens tués au cours de la Première Guerre mondiale. Sur la base de ce monument figurent les 11 285 noms des soldats canadiens, sans sépulture et présumés morts en France.

Inaugurated in 1936, a memorial stands on the summit of the ridge, on a site gifted to Canada. Walter Seymour Allward devoted eleven years to creating this memorial, which honours the 66,655 Canadians who fell during the First World War. The names of the 11,285 Canadian soldiers who have no known grave and are presumed to have died in France appear on the base of this monument.

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