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Lieutenant HENRY ERNEST METCALFE

New Zealand Tunnelling Company

Né à Auckland (Nouvelle-Zélande) en 1879

Mort au combat près de Feuchy (France) le 13 avril 1917

© Auckland War Memorial Museum

 

Henry, qui travaille dans le génie civil, s’engage dans la New Zealand Tunnelling Company. En préparation de la Bataille d'Arras, les tunneliers néo-zélandais relient les carrières de craie sous la route de Bapaume. Ils creusent jusqu’à 80 mètres de tunnels par jour. À la différence des autres compagnies de tunneliers, ils percent des galeries d’une hauteur de 1m80 pour plus d’aisance dans la manipulation des outils. Alors qu’Henry supervise l'entretien des routes près de la ligne de front, il est mortellement blessé par un obus, le 13 avril 1917. Il repose avec 25 de ses compatriotes au cimetière britannique du Faubourg d’Amiens à Arras.

Henry, who worked in civil engineering, enlisted in the New Zealand Tunnelling Company. In preparation for the Battle of Arras, the New Zealand tunnellers interconnected the limestone quarries beneath the Bapaume road. They excavated up to 80 metres of tunnels per day. Unlike other tunnelling companies, they dug out galleries 1.8 m high, to allow more room for handling equipment. Henry was fatally wounded by a shell on 13th April 1917 while he was supervising road maintenance work near the front line. He is laid to rest with 25 of his compatriots in the Faubourg d’Amiens British Cemetery in Arras.

© Auckland War Memorial Museum

Portrait des dix-sept officiers de la New-Zealand Engineers Tunnelling Compagny. Henry Metcalfe se trouve au premier rang, à droite.

 

Portrait of the seventeen officers of the New Zealand Engineers Tunnelling Company. Henry Metcalfe is on the front row, on the right.

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© Cituation et Ensemble

L'AMÉNAGEMENT DES SOUTERRAINS

 

La présence de carrières médiévales sous la ville d’Arras se révèle être un atout majeur dans la préparation de la Bataille d’Arras. Deux réseaux, l’un sous le quartier Ronville, le second sous le quartier Saint-Sauveur sont destinés à la concentration de troupes et à leur progression sous le no man’s land lors de l’assaut. En octobre 1916, l’état-major fait appel aux équipes de tunneliers néo-zélandais  pour les aménager. Elles seront régulièrement renforcées, en particuliers, par des hommes de la 179th tunnelling company, du 9th Scottish Rifles, du 6th King’s Own Scottish Borderers et du 17th West Yorkshire Regiment.

 

La compagnie des tunneliers néo-zélandais 

 

La compagnie des tunneliers néo-zélandais  est composée d’engagés volontaires issus à plus de 85% du secteur minier ou de l’exploitation des carrières. Le premier contingent d’environ 450 personnes est commandé par le Major Duigan. Il est au sein de ce groupe le seul militaire de carrière. Le corps des sous-officiers est constitué de géomètres, d’ingénieurs ou de mineurs d’expérience. Pendant les six mois que vont durer les travaux, trois équipes néo-zélandaises vont se succéder nuit et jour à raison de 8 heures de travail par poste. Dans les premières semaines, ce sont surtout les creusements de galeries de connexion qui occupent les tunneliers. Les tunnels de 2 m de hauteur sur 1.20 m de large sont réalisés au rythme de 80 à 90 m par jour, avec des records à plus de 100 mètres. Des boisages sont systématiquement installés pour soutenir les points faibles. Dès leur achèvement, ces galeries sont dotées à leurs extrémités de porte anti-gaz, et d’une charge explosive destinée à faire effondrer la galerie, en cas de découverte des lieux par les Allemands. Au début du mois de janvier, les gros travaux de terrassement en direction des lignes ennemies sont achevés. Le 15, L’électrification du réseau commence. Cet éclairage est constitué d’ampoules disposées en moyenne tous les 12 mètres et est alimenté par des groupes électrogènes. L’installation électrique est surtout destinée à améliorer le flux des milliers de soldats et à éviter toute congestion  des sorties lors de l’assaut prévu pour le 9 avril. Le transport des matériaux est facilité à compter du 25 janvier par la mise en place de voies ferrées de 60. Pour s’orienter dans ce vaste réseau souterrain, les tunneliers nomment les carrières à l’aide de noms de grandes villes néo-zélandaises avec la même disposition géographique que sur leurs îles natales. En complément, des panneaux permettent de se diriger dans ce réseau qui se développe sur plus de 20 km. Ces indications sont doublées par une numérotation alphanumérique systématiquement apposée sur les piliers, et qui permettra une localisation précise des troupes stationnées dans ce dédale de galerie. La fin du mois de mars voit l’achèvement de ces travaux souterrains, les plus importants jamais réalisés par l’armée britannique dans ce domaine.

 

DEVELOPMENT OF THE UNDERGROUND NETWORK 

The presence of Medieval quarries beneath the town of Arras proved a major advantage in preparations for the Battle of Arras. Two networks - one under the Ronville district and the other under the Saint-Sauveur district - were designated to accommodate a concentration of troops and cover their advance under no-man's land ahead of the initial attack. In October 1916, the High Command allocated the task of developing them to gangs of New Zealand tunnellers. They were regularly reinforced, in particular by men of the 179th Tunnelling Company, the 9th Scottish Rifles, the 6th King’s Own Scottish Borderers and the 17th West Yorkshire Regiment.

 

The New Zealand tunnelling company

 

The New Zealand tunnelling company was made up of volunteer recruits, over 85% of them with a mining or quarrying background. The first contingent of approximately 450 men was commanded by Major Duigan. He was the only career soldier in this group. The NCO corps was made up of surveyors, engineers or experienced miners. For the six months the work was to last, three New Zealand teams were rotated night and day, each working eight-hour shifts. In the first weeks, the tunnellers' efforts were primarily focused on digging out connecting tunnels. Two metres high and 1.2 metres wide, 80 to 90 metres of tunnels were completed per day, with records of more than 100 metres. Timber props were systematically installed to support weak points. Once completed, these galleries were provided at each end with gas-proof doors and an explosive charge which was intended to bring the tunnel down should the development be discovered by the Germans. By early January, the heavy earth-moving work towards the enemy lines was complete. The electrification of the network started on the 15th. The lighting consisted of bulbs installed about every 12 metres and was powered by generators. Above all, the electrical installation was intended to ease the flow of thousands of soldiers and to prevent any congestion at the exits during the attack planned for 9th April. From 25 January, the transportation of materials was facilitated by the laying of 60cm gauge rail lines. In order to find their bearings in this vast underground labyrinth, the tunnellers named the quarries after major New Zealand towns and cities with the same geographical layout as on their home islands. In addition, signs provided directions in this labyrinth covering over 20 kilometres. This information was supplemented by alphanumeric numbering methodically marked on the pillars, providing the precise location of the troops stationed in this warren of tunnels. The end of March saw the completion of this underground work, the biggest project of its type ever undertaken by the British Army.

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